La loi du 23 février 2022 reconnaît la responsabilité de l’Etat français dans l’indignité des conditions de vie en métropole des supplétifs qui purent s’y réfugier après les accords d’Evian en mars 1962.

La loi du 23 février 2022 (voir ici) instaure un droit à réparation pour toutes les personnes, parents et enfants qui ont été « hébergés dans des structures de toute nature où ils ont été soumis à des conditions de vie particulièrement précaires ainsi qu’à des privations et à des atteintes aux libertés individuelles qui ont été source d’exclusion, de souffrances et de traumatismes durables ».

La liste de ces structures a été fixée par décret (voir liste jointe/ lien). Il s’agit principalement des camps et hameaux de forestage. Mais des lieux, plus temporaires, plus petits ou plus singuliers ne figurent pas sur la liste.

Conscient de ces possibles oublis,  la loi a institué  auprès du Premier ministre une commission nationale indépendante de reconnaissance et de réparation des préjudices subis par les harkis. Parmi ses missions elle peut «  proposer des évolutions de la liste ».

Evidemment les membres de la commission ne peuvent pas connaître tous les lieux de transit des anciens supplétifs. Il appartient donc aux personnes qui ont vécu ou dont les parents ont vécu dans ces lieux qui ne figurent pas sur la liste de les signaler.

Nous demandons à tous nos adhérents, nos amis, nos lecteurs de nous signaler des lieux oubliés dont ils ont connaissance. C’est très important car les personnes qui sont passées par ces structures pourront ainsi demander réparation.

Envoyer nous vos informations:(adresse du lieu, commune, dates et durée durant lesquelles ce lieu a hébergé des harkis  ou autres supplétifs, nom de certaines familles passées par ce lieu, etc . Plus vous aurez des informations plus ce sera facile de le rajouter sur la liste donnant droit à réparation.

Nos délégués départementaux prendront contact avec vous si vous le souhaitez et essayeront de compléter les infos avec des archives communales ou de la presse locale.

Ensuite nous transmettrons à la commission avec un argumentaire.