Notre site contient une rubrique intitulée :
A NOS JUSTES LES HARKIS RECONNAISSANTS
Cette rubrique se veut notre Panthéon virtuel. Nous voulons y accueillir, pour leur rendre hommage, celles et ceux qui ont fait preuve de dévouement à l’égard des Harkis au sens large. Dire ici notre reconnaissance et notre gratitude à celles et ceux qui, civils ou militaires, hier ou aujourd’hui, en France ou en Algérie, durant quelques mois ou des dizaines d’années, ont consacré temps et énergie pour ces Français de souche arabo-berbère que l’Etat français a abandonnés en 1962, après le cessez le feu du 19 mars qui hélas ne cessa que d’un côté.
Certains ont désobéi pour rapatrier des Harkis, d’autres ont aidé à leur réinstallation, d’autres encore se sont battus contre l’occultation et la falsification de leur histoire.
A chacune, à chacun, merci ! Ne ne vous oublions pas.
Pour commencer : Cette liste est loin d’être exhaustive.
Nafissa SID CARA ; Alexandre PARODI ; Sous-Préfet Jean-Marie ROBERT ; Clara LANZI ; Yvon DURAND ; M’Hamed LARADJI ; André WORMSER ; Hélie DENOIX de SAINT MARC ; Bachaga BOUALEM ; Jean-Claude KHIARI ; Rabah KHELLIF ; Léopold AYGUEPARSE, Mohamed BENKOUDA ; Général Maurice FAIVRE ; Abdelkrim KLECH ; Hamlaoui MEKACHERA ; Boussad AZNI ; Général François MEYER, Préfet Roger BENMEBAREK,…etc.
A vous de proposer d’autres personnalités décédées qui méritent d’entrer dans notre Panthéon virtuel pour qu’ils restent vivants dans les mémoires.
A vous de nous proposer des textes et photos pour les personnes que vous connaissez qui méritent d’être dans notre Panthéon.
Une autre rubrique, intitulée » FIERTES » veut mettre en lumière des parcours remarquables d’enfants d’anciens Harkis. Car contrairement à une image fausse de la réalité trop souvent mise en avant par les médias, la majorité des enfants se sont bien intégrés. A la force du poignet, avec persévérance, grâce à des enseignants qui les ont aidés, à leurs parents qui les ont encouragés, ils ont réussi surmonter de nombreux obstacles. A ceux communs aux enfants de classe populaires (méconnaissance du système scolaire, orientation vers des filières courtes, autocensure, pratiques culturelles rares, conditions d’études difficiles….) s’ajoutait souvent un racisme exprimé dans les cours de récréation ou inconscient au moment de l’orientation.
Malgré tout, beaucoup (moins qu’on ne le voudrait mais plus qu’on ne le pense) sont devenus avocats, médecins, enseignants, fonctionnaires, journalistes, officiers, chefs d’entreprise, artistes, champions sportifs, et parfois élus de la République. Cela est bien sûr encore plus vrai pour les petits enfants.
On attend vos textes pour mettre en lumière ces enfants et petits enfants dont nous sommes fièrs.